Un petit événement dans le ciel du metal. D’abord parce que les princes du doom, à savoir CANDLEMASS , nous offrent en pâture « The Door To Doom », ensuite, parce que c’est Johan Längqvist qui se retrouve derrière le micro. Vous ne connaissez pas ? Et bien, ce monsieur a chanté uniquement sur la première galette du groupe, à savoir » Epicus Doomicus Metallicus » sortie en 1986. Et puis je pourrai rajouter deux choses qui éclairent cet album. Tout d’abord Tony Iommi, le père des riffs metal, se fend d’un solo sur le titre Astolrolus- The great Octopus. Enfin… Et bien, cet album est juste bon ! Edling le bassiste et maître à penser de CANDLEMASS peut être fier du résultat, car une fois de plus l’inspiration dommesque des Scandinaves touche au but : celle de vous emmener dans un monde noir, plombé, puissant souvent inspiré par nos maîtres à tous BLACK SABBATH !
Tout d’abord ce qui surprend l’auditeur, c’est la prestation Johan Längqvist. C’est comme s’il avait fait cela toute sa vie. Son chant, particulier au doom, colle note à note aux riffs. Qu’il soit clair ou un peu poussé, il apporte une émotion de tous les instants, avec un, je sais quoi en plus qui me rappelle un peu DIO. Quant à la musique et bien, c’est du doom à la CANDLEMASS sans surprise et pourtant jouissif. Bien sûr, il y a ces rythmiques lourdes heavy, qui t’enfoncent dans une noirceur un peu vintage et ces envolées de solos qui éclairent les compositions, toutes cordes tirées. Il y a cette batterie qui n’en fait pas des tonnes, mais qui justement tape juste et bien, et puis il y a l’inspiration et elle est au rendez-vous.
Des titres comme Splendor Demon Majesty, enlevé et accrocheur de suite emporte la partie immédiatement ; Astorolus – The Great Octopus est un petit bijou de doom, mais j’ai une nette préférence pour Death´s Wheel avec son riff porteur, son tempo soutenu et au milieu ce passage lent, qui t’emporte dans l’obscurité. Bridge of the Blind est une belle ballade, vraiment et House of Doom avec sa cloche dans le lointain et son orgue d’église charrie un petit parfum de tombe vieille école. Quant à The Omega Circle, qui termine l’album, le contraste entre les « couplets » sombres et le refrain mélodique est bien vu. Alors, ami du doom ne boudez pas votre plaisir, car cette galette, qui sort le 22 février, est de bonne facture. Doom Doom Doom !
TRACKLIST:
1. Splendor Demon Majesty
2. Under the Ocean
3. Astorolus – The Great Octopus
4. Bridge of the Blind
5. Death´s Wheel
6. Black Trinity
7. House of Doom
8. The Omega Circle