On peut le dire, ces gaillards sont à suivre de très très près au vu de leur parcours fulgurant depuis leur création en 2015. Après une démo et un EP, voilà que BAEST sort deux albums coup sur coup en 2018 et 2019, poussant du coude les autres groupes de la scène death européenne afin de se faire eux aussi une petite place. Leur son technique et fortement influencé par le death suédois des années 90 risque justement de secouer de nombreuses têtes. Mais découvrons sans plus attendre ce jeune groupe danois grâce à un entretien avec l’un des deux guitaristes, Lasse Revsbech.
Salut Lasse, comment vas-tu ? Comment tu te sens maintenant que votre dernier album, « Venenum », est sorti le mois dernier ?
On est devenu complètement dingue durant ce mois de septembre ! On a adoré finaliser ce nouveau projet de création tous ensemble, et notre très bonne entente dans le groupe a payé. Désormais, « Venenum » a vu le jour et on en est très fier ! On a pas arrêté de fêter ça via des concerts avec nos fans, et je te raconte pas les « afters » parfois très longues ! (Rires !) Beaucoup de Death Metal, de fun et de bière, voilà comment on a accueilli la sortie de « Venenum » !
Entre votre précédent album « Danse Macabre » et celui-là, il n’y a qu’un an. Vous avez sorti « Venenum » assez rapidement… Comment ça s’est fait ?
En réalité, c’est très simple : nous avions tout de prêt juste après « Danse Macabre », nous n’avons donc pas voulu attendre pour enregistrer de nouveaux morceaux. On veut jouer de plus en plus de shows et, bien évidemment, nos fans rêvent de toujours plus d’albums de notre part. On a donc décidé d’aller de l’avant et de finir rapidement « Venenum », d’autant plus que le processus s’est fait sans pression aucune.
Vous jouez une musique très particulière… Comment décrirais-tu votre musique à quelqu’un qui ne vous connaît pas ?
En général, nous n’utilisons que le terme Death Metal pour nous décrire, sur fond de concerts explosifs, de « crowd surfing », de « moshing » et de « headbanging ». Les gens, après leur avoir cité tout ça, s’y retrouvent ! (Rires !)
Je reconnais dans votre son de guitare le grain caractéristique du Death Metal des années 90. Êtes-vous régulièrement influencé par les groupes de cette vague ?
Oui, tu as totalement raison ! Des groupes comme GRAVE, ENTOMBED et DISMEMBER nous ont carrément influencés. En tant que groupe de Death Metal, on a des choses à apprendre et à retenir de ces gars-là !
Peux-tu m’en dire plus concernant le nom de votre album et sa pochette ?
Le terme « Venenum » signifie poison. C’est comme ça que nous voyons la religion à l’heure actuelle. Et la pochette représente en quelque sorte l’Enfer. En fait, le concept de « Venenum » est une continuité de celui de « Danse Macabre », au sein duquel notre narrateur s’enfonce de plus en plus profondément dans un enfer totalement « designé » par BAEST.
Que ce soit sur scène ou dans vos clips vidéo, vous gardez quoi qu’il arrive le sourire ! Pour vous, c’est comme ça que la musique doit être : du fun et beaucoup de plaisir ?
Nous gardons tout le temps le sourire car nous faisons ce que nous aimons, et ce avec les personnes que nous aimons à nos côtés, nos meilleurs amis ! Nous aurions l’air stupide si nous affichions constamment sur nos visages des grimaces ou des regards mécontents… On essaye donc d’être nous-mêmes et de passer des supers bons moments à rigoler et à profiter au maximum !
En parlant justement de vos clips vidéo, vous vous affichez toujours sur scène. Partage avec nous les sentiments que vous pouvez éprouver sur scène et, pourquoi pas, quelques anecdotes croustillantes qui se sont éventuellement déroulées durant vos concerts.
On s’éclate sur scène, c’est tout ce qui compte ! Et justement, Svend, mon compère à la guitare, a un jour failli se faire décapiter par notre manager car il avait décidé, quelques jours avant un très gros show, de sauter d’un immense ampli présent à ce moment-là, dans la foule ou sur la scène, je me ne souviens plus ! (Rires !) Pas très responsable, disait notre manager ! Ce n’était pas la première fois, quelques-uns des gars ont eu certains accidents et ils auraient pu être évités si seulement ils avaient porté leurs couches de bébé ! (Rires !)
Qu’est-ce que vous avez prévu prochainement comme concerts d’ici la fin de l’année ?
Oh et bien notre plus grosse tournée à ce jour démarre le 18 octobre avec ENTOMBED AD et ABORTED. 31 jours de tournée, du jamais-vu pour nous ! D’ailleurs, on vous attend nombreux le 13 novembre lors de notre passage en région parisienne ! Après ça, nous aurons une tournée au Danemark, où nous serons pour la première fois tête d’affiche. Restez alertes pour venir nous voir ! Comme vous le voyez, on est assez actif en cette fin d’année ! (Rires !)
Qu’écoutes-tu régulièrement ? Des groupes danois à nous partager peut-être ?
Oui, bien sûr. Il y a notamment deux groupes danois qui n’attendent que le soutien de la scène locale car ils balancent du lourd ! Je vais te citer CHAOTIAN et TAPHOS, du bon Death Metal. Allez les écouter, ça vaut le détour !
Merci Lasse pour le temps que tu nous as consacré !
Merci à vous ! Merci de parler de nous ! On se reverra !